Emploi

La filière aéronautique poursuit son programme de recrutement via l’opération « L’Aéro Recrute »

L’aéronautique souffre d’une « mauvaise image de marque. Exigeants à l’égard de l’environnement, les jeunes ne veulent pas, construire des avions qui polluent. Or la décarbonation est un vrai sujet pour nous, avec un objectif zéro carbone pour l’aviation à horizon 2050 », explique Frédéric Parisot, le délégué général du GIFAS. « Forcément, explique Angélique, jeune ingénieure de 29 ans qui travaille depuis 2019 dans un bureau d’études dédié aux systèmes de pilotage automatique chez Dassault Aviation*, je me suis posé la question et c’est un sujet que j’évoque souvent avec ceux de ma promo (de l’ISAE- SUPAERO), tous recrutés dans ce secteur. Mais si tout le monde le quitte, il n’y aura plus personne pour proposer des solutions et le faire progresser dans ce domaine environnemental. » Cette année, 25 000 nouvelles recrues sont prévues, dont 6 000 en alternance. « On embauche des ingénieurs et des opérateurs de chaînes d’assemblage », précise Frédéric Parisot. Des grandes entreprises comme Daher*, Dassault Aviation* et Airbus* ont créé leurs propres centres de formation pour remettre à niveau les postulants. La campagne « L’Aéro Recrute », lancée par le GIFAS, vise aussi à féminiser les effectifs. Le 22 novembre par exemple, dans le cadre de la semaine de l’industrie, les entreprises de « L’Aéro Recrute » participent à « Femmes de la défense », un événement lancé par l’association Air emploi afin d’accroître la mixité professionnelle dans les industries.